Le Fonds de Garantie est investi d’une mission d’intérêt général : l’indemnisation, au nom de la solidarité nationale, des victimes d’actes de terrorisme, infractions de droit commun ou d’accidents de la circulation causés par des personnes non-assurées ou qui ont pris la fuite. Il aide également les victimes d’infractions qui ne peuvent bénéficier d’une indemnisation devant la Commission d’Indemnisation des Victimes d’Infraction (CIVI) à recouvrer les dommages et intérêts qui leurs sont alloués, à travers le dispositif du SARVI. Chaque jour ses collaborateurs s’engagent dans leurs missions avec conviction, tout en partageant des valeurs communes pour toujours mieux répondre aux besoins des victimes.
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« L’expertise médicale, réalisée par un médecin expert indépendant, est une étape clé de la procédure d’indemnisation car elle permet d’évaluer précisément les séquelles physiques et psychiques des victimes, et donc de les indemniser le plus complètement possible. Elle est aussi un moment particulièrement sensible et difficile pour toutes les personnes atteintes dans leur chair et leur âme. Je prends donc spécialement à coeur ma mission consistant à coordonner le réseau de médecins libéraux que le Fonds de Garantie missionne pour réaliser ces expertises. La bienveillance est notre fil rouge. De la bonne coordination et du suivi de ce réseau dépendent la satisfaction des victimes prises en charge. Enfin, un volet « recherche et innovation » représente une véritable nouveauté et un enjeu majeur pour les années à venir. »
Alain MIRAS, Médecin Conseil
« J’aime mon métier pour plusieurs raisons ! Principalement, pour la diversité des affaires traitées, les cas se suivent mais ne se ressemblent absolument pas. J’aime avoir le sentiment d’être utile, de la constitution des dossiers au versement de l’avance. Certaines victimes se sentent perdues, n’ont jamais été confrontées à toutes ces démarches. C’est très valorisant de pouvoir les aider. J’aime aussi travailler en équipe. Nous avons la chance de venir d’horizons différents. Il est toujours enrichissant de pouvoir débattre avec eux d’un point juridique ou d’un cas plus difficile. Enfin, j’aime pouvoir m’engager, à mon échelle, à contribuer à la réparation du préjudice de toutes ces victimes.»
Alexandra MULLER, Gestionnaire SARVI
« Je travaille au Service Recours du Fonds de Garantie et je fête mes 10 ans de présence cette année. Lorsque je discute avec mes anciens collègues du secteur bancaire dans lequel j’ai travaillé pendant 15 ans, ils m’envient d’être manager opérationnel au sein d’une entreprise qui donne de l’éthique à l’exercice du recouvrement. En effet, les sommes recouvrées permettent de financer une partie de l’indemnisation des futures victimes et de responsabiliser les auteurs face à leurs actes. J’ai eu l’occasion de rencontrer des victimes et membres d’associations d’aide aux victimes. Lors de ces échanges, j’ai encore plus pris conscience de l’importance accordée à la mission de recouvrement exercé par le Fonds de Garantie. »
Anne PIONTEK, Responsable de service
« Au service informatique depuis 8 ans, je participe au maintien en condition opérationnel des systèmes d’information du Fonds de Garantie, à l’assistance de l’exploitation des outils et à l’accompagnement des collaborateurs dans la réalisation de leur mission, si précieuse au service des victimes. Je mets également en place ou remplace des équipements informatiques afin de permettre aux salariés de mener leurs actions tant vis-à-vis de nos bénéficiaires que de nos partenaires. Je participe enfin, avec l’équipe, à la sécurisation des données et à garantir la confidentialité des informations transmises et produites par le Fonds de Garantie. En plus d’effectuer un travail varié et intéressant, j’aime le contact avec les collaborateurs et suis fier de participer, indirectement, à la mission d’intérêt général qui nous incombe. »
Florian GRESSIER, Ingénieur d’exploitation
« Je vois et vis mon métier comme un accompagnement des salariés tout au long de leur vie au Fonds de Garantie. J’ai tendance à penser que je ne travaille pas pour le Fonds de Garantie, mais pour les collaborateurs du Fonds de Garantie. Ce que j’apprécie tout particulièrement dans le poste de responsable Administration du personnel, c’est sa diversité. En plus de répondre aux questions des salariés, de manager une équipe de deux gestionnaires ADP, dans le cadre du plan d’entreprise CAP 2020, j’ai l’opportunité de travailler sur des projets stratégiques comme le changement de l’outil de paie ou encore de la mutuelle. L’objectif étant de pouvoir comprendre les besoins et attentes des salariés et de se projeter afin de choisir les solutions qui y répondent au mieux. »
Frédéric HUSSON Responsable du service admnistration du personnel et paie
« Dans les banques et les assurances, la gestion des risques est une obligation règlementaire souvent vécue comme une contrainte imposée de l’extérieur. C’est tout le contraire au Fonds de Garantie. Il ne s’agit pas d’une obligation puisque le Fonds de Garantie n’est pas soumis à la directive Solvabilité 2, mais d’une réelle volonté de gérer l’entreprise en considérant l’approche par les risques. Faire de mon métier un outil de management d’entreprise en accompagnant mes collègues dans la formalisation de leurs réflexes est une chance. Mon souhait est que le risk management devienne une des valeurs fortes du Fonds de Garantie. »
Gérard YESSOUFOU, Secrétaire général du Fonds de Garantie chargé de la maîtrise des risques.
« Toujours sur le pont. Si nous souhaitons améliorer le service aux victimes, nous devons nous appuyer sur un environnement opérationnel le plus abouti. Chacun peut apporter sa contribution à la construction de cette amélioration et parfois, de petites choses ont leur importance. Rien ne se fait cependant sans prendre en compte les évolutions nécessaires à l’adaptation de l’environnement dans lequel nous évoluons, que ce soit du fait des acteurs du monde de l’indemnisation, du législateur ou de la société en général. C’est un défi quotidien. »
Hervé GARVES, Coordinateur technique du FGAO
« Etre au service des victimes d’accidents de la circulation, d’infractions ou d’actes de terrorisme a été le principal moteur de mon engagement au Fonds de Garantie. L’expérience unique acquise tout au long de ces nombreuses années m’a permis de puiser tout l’humanisme nécessaire à la prise en charge et à l’accompagnement des victimes. »
Jean-Victor BERNARD-COLOMBAT Adjoint au Directeur du FGTI
« Dans une entreprise classique, les métiers support ont souvent du mal à se reconnaître dans l’activité de l’entreprise. Au Fonds de Garantie, même à la comptabilité, j’ai le sentiment de travailler pour une noble cause. Pour moi, l’esprit d’entreprise est très important, et je me retrouve dans celui du Fonds de Garantie. »
Karine BOUBLI, Responsable du service comptabilité générale
« Arriver dans la vie des gens à la suite d’un attentat n’est pas chose aisée mais constitue la réalité de ma mission. Au Fonds de Garantie chacun contribue à aider la victime, soit en étant rapidement sur le terrain afin de débloquer des situations délicates et prendre la mesure des conséquences tragiques des faits, soit en étant à l’écoute des besoins tout au long du processus de l’indemnisation. Nous ne sommes ni psychiatres, ni infirmières, ni assistantes sociales, mais aujourd’hui en qualité d’inspecteur j’ai découvert une autre manière d’être juriste, de nouer une relation à l’autre et d’accompagner des victimes dans la reconstruction d’une nouvelle vie avec le handicap. C’est humainement très fort. »
Laure AVELINE, Inspecteur corporel grave service terrorisme
« Être Expert Juridique au service chargé du Recours Judiciaire, c’est être curieux, opiniâtre, déterminé, pointilleux… Mais je suis avant tout passionné par mon métier : le droit, la stratégie juridique et le fait de participer humblement mais certainement au financement de l’indemnisation des victimes du Fonds de Garantie. Je suis fier que nous luttions contre la récidive des auteurs, de participer au système judiciaire français et à une mission de service public. Je me sens profondément au service du Droit, du Fonds de Garantie, des victimes et bien évidemment de toute une équipe. »
Laurent PARDINI, Expert juridique
« Le métier d’inspecteur consiste à gérer de A à Z chaque demande d’indemnisation de façon personnalisée, en faisant face à des enjeux humains et financiers majeurs. C’est un travail d’équilibriste entre la prise en considération des souffrances et des besoins des victimes et l’utilisation rigoureuse des deniers issus de la solidarité nationale. Il y a des temps de préparation et d’analyse, puis de rencontres et d’échanges avec les victimes, les avocats et les experts (médecins, architectes, ergothérapeutes…). Nous prenons en charge des personnes qui ont connu des traumatismes d’une gravité inimaginable, ayant un impact sur toute leur existence, et nous n’avons pas le pouvoir de réparer l’irréparable. Je me sens souvent révoltée, frustrée ou impuissante face à certaines situations. Mais, heureusement, j’ai aussi le sentiment, à travers ma mission, de pouvoir contribuer à améliorer les conditions de vie de ces personnes et de participer ainsi, même de façon très modeste, à la construction d’un monde plus humain et plus solidaire. »
Lucie RYMER, Inspecteur Corporel Grave
« J’accompagne au quotidien des victimes d’infractions qui auparavant devaient effectuer leurs démarches seules, après une procédure judiciaire souvent longue, pour espérer obtenir la réparation de leur dommage. Mon rôle consiste à verser une avance afin de permettre le recouvrement et éviter à la victime d’avoir à avancer des frais d’huissier supplémentaires. Ce que j’aime dans mon métier, c’est de ne pas laisser à la victime un sentiment d’impunité et lui donner confiance en la justice. »
Magda DEMAISON, Chargée d’indemnisation SARVI
« J’ai été victime d’un grave traumatisme crânien à la suite d’un accident de la circulation à l’âge de 8 ans. Travailleur handicapé, j’ai donc été confrontée aux problèmes de l’indemnisation très jeune. Après avoir fait des études juridiques, je me suis intéressée à l’activité du Fonds de garantie. J’y exerce depuis presque 17 ans la profession de juriste de documentation. Mon activité me permet d’être au cœur de l’évolution jurisprudentielle et doctrinale, notamment en ce qui concerne la réparation du dommage corporel. »
Marion Juriste de documentation au sein du service Études et Documentation Juridiques
« Je suis chargé d’indemniser les victimes d’accidents de la circulation, de chasse et d’infractions. Je me déplace devant les Commissions d’indemnisation des victimes d’infractions (CIVI) et à la rencontre des associations d’aide aux victimes. Cette ouverture vers l’extérieur est l’occasion privilégiée d’aller réellement au contact des victimes et d’essayer de donner une touche d’humanité aux règles de droit qui encadrent les diverses modalités d’intervention du Fonds de Garantie. »
Nicolas GUISLIN, Chargé d’indemnisation
« Je suis en poste au Fonds de Garantie depuis février 2008. Après quelques années au service recours, j’ai rejoint le service maîtrise d’ouvrage, dans le cadre du projet de refonte du système d’information. Mon poste est très polyvalent et représente un vrai challenge puisqu’il faut solutionner tous les problèmes techniques des collaborateurs. J’en tire une grande satisfaction car je suis convaincu de contribuer, indirectement, à la qualité du service rendu aux victimes. L’aspect de mon travail le plus enrichissant à mes yeux est la gestion de projets innovants en interaction avec les autres directions. »
Olivier OHALD, Chargé d’étude Maitrise d’Ouvrage
« Je suis au Fonds de Garantie depuis 2007. Je travaille au sein des Moyens Généraux avec une équipe formidable. Notre spectre d’activité est assez large : de la gestion du courrier, des archives, des fournitures de bureaux, l’entretien des bâtiments, la sécurité des biens et des personnes, l’accueil, la propreté, la restauration… Une grande partie de ces activités est réalisée par des prestataires que nous pilotons au quotidien. Je participe également au projet d’entreprise Cap 2020 sur plusieurs items : la performance opérationnelle, l’organisation, la qualité de l’accompagnement des victimes. »
Patrice CREDOT, Responsable des moyens généraux
« Au service du Fonds de Garantie depuis 35 ans, j’ai constaté ces dernières années une transformation spectaculaire de cet organisme, notamment au niveau des pratiques managériales. L’écoute active des collaborateurs qui crée la confiance et permet de les fédérer, leur coopération à la gestion des projets, l’épanouissement de leur cadre de vie, le développement de leurs capacités professionnelles…Toutes ces pratiques contribuent à souder les équipes, à faire reconnaître leur professionnalisme vis à vis de nos interlocuteurs et à respecter les valeurs de l’entreprise. Je suis fière d’y participer. »
Patrizia CALTAGIRONE, Responsable de service à la délégation de Marseille
« Chargée d’indemniser les victimes d’Infractions de droit commun depuis trois ans, j’ai à cœur d’accomplir ma mission avec le plus d’humanité possible. Sans me départir de mon rôle de chargée d’indemnisation, j’ai pu observer qu’une écoute active, empathique et bienveillante, associée à des explications claires sur les modalités d’intervention du Fonds de Garantie permettaient souvent de débloquer des situations et d’aboutir à un accord transactionnel. »
Sophie ALONSO, Chargée d’indemnisation
« Juriste au sein du Fonds de Garantie depuis près de quatre ans, je suis fière d’être un acteur de la prise en charge des victimes d’infractions et d’accidents de la circulation par le biais de l’indemnisation de leurs préjudices. Ces victimes se trouvent dans des situations des plus variées, souvent douloureuses. Il est donc important à mes yeux de les éclairer afin que leur démarche d’indemnisation soit facilitée. Je partage les valeurs de solidarité et d’engagement véhiculées par le Fonds de Garantie. Dans cette optique, j’ai à cœur de tout mettre en œuvre quotidiennement pour favoriser une gestion individualisée des dossiers et ainsi permettre aux victimes de se sentir soutenues dans leur démarche.»
Vanessa RIVET, Chargée d’indemnisation
« J’ai intégré le Fonds de Garantie peu avant les attentats du 13 novembre. Il a fallu s’adapter à ce nouveau contexte et transformer profondément notre communication. Nous avons travaillé sur plusieurs axes : transparence, intelligibilité de notre mission et lien direct, notamment via la refonte du site internet, la production de guides, plaquettes, vidéos et une présence accrue dans les médias. Faire de la communication au Fonds de Garantie, c’est agir au nom de l’intérêt des victimes. Nous n’avons aucun objectif commercial. Notre seul but est de répondre aux besoins des victimes en matière d’information, et de faire connaître et reconnaître, les qualités de cet instrument de service public unique, salué partout en Europe. »
Vincent GAROFALO, Responsable de la communication
« Après un parcours professionnel tourné vers les victimes, tout d’abord dans une association d’aide aux victimes, puis chez un assureur, j’ai intégré le Fonds de Garantie avec pour mission d’indemniser les personnes gravement handicapées en allant à leur rencontre. J’ai ensuite rejoint la Direction Générale du Fonds en mars 2018. M’appuyant sur mon parcours métier au contact des victimes, ma fonction actuelle consiste à coordonner la politique d’indemnisation dans une dynamique alliant technicité juridique, approche bienveillante et innovation pour répondre le mieux possible aux besoins concrets des victimes. »
Vincent JOUFFROY, Responsable de la coordination de la politique d’indemnisation
« Je suis en charge de la mise en œuvre du projet d’entreprise initié en 2017 et articulé autour de six axes clés : Indemnisation et accompagnement des victimes, Performance opérationnelle, Performance financière et économique, Culture managériale et RH, Rayonnement, Stratégie numérique et Innovation. Si 2017 a constitué une année de démarrage des travaux, permettant de cadrer les différents sujets et d’embarquer les porteurs et parties prenantes, 2018 fut une année de mise en œuvre et de réalisation. Pouvoir constater les premiers aboutissements en interne, pour les collaborateurs, et en externe, pour les victimes, constitue une vraie source de satisfaction. Ce que j’aime le plus dans mon métier ? Construire les solutions avec les équipes métiers et techniques. »
Virginie LAMBRE Responsable projet transformation
« Travailler au Fonds de Garantie, c’est être un acteur quotidien de la solidarité nationale envers les victimes. En tant que fonction support chargé des achats sous le régime des marchés publics, j’ai à cœur de donner les moyens nécessaires aux acteurs opérationnels d’agir efficacement. Je contribue ainsi à l’optimisation des dépenses de fonctionnement du Fonds de Garantie. »
Xavier NAIMI, Responsable achat et marchés publics
Le Fonds de Garantie place l’humain au centre de toutes ses préoccupations et, parce qu’aucune victime ne ressemble à une autre, apporte une réponse adaptée et personnalisée à chaque demande.
Chaque jour les collaborateurs du Fonds de Garantie s’engagent dans leurs missions avec conviction, tout en partageant des valeurs communes pour mieux répondre aux besoins des victimes.
Associations de victimes et d'aide aux victimes, médecins-experts, avocats, DIAV, monde académique, le Fonds de Garantie est au coeur d'une véritable chaîne solidaire, au service des victimes.