Mots clés
Côté Studio
Qui sommes-nous ?
« Faire vivre la solidarité nationale envers nos concitoyens tout en construisant l’avenir du service public : c’est ce à quoi œuvrent au quotidien les 350 femmes et hommes qui incarnent le Fonds de Garantie des Victimes. Nous le savons : la souffrance des victimes n’a pas de prix. Mais l’indemnisation est un droit fondamental, et notre mission est d’indemniser chaque victime dans les meilleures conditions possibles. »
Le Fonds de Garantie des Victimes est investi d’une mission de service public : indemniser, au nom de la solidarité nationale, les personnes victimes d’actes de terrorisme, d’infractions de droit commun et les usagers de la route victimes d’accidents de la circulation causés par des conducteurs en défaut d’assurance, inconnus ou dont l’assureur a fait faillite.
Le Fonds de Garantie des Victimes est constitué de deux organismes distincts, qui disposent chacun d’un conseil d’administration spécifique, dont la gestion est unifiée : le Fonds de Garantie des Assurances Obligatoires de dommages (FGAO) et le Fonds de Garantie des victimes des actes de Terrorisme et d’autres Infractions (FGTI).
Ses 350 collaborateurs, à Vincennes et à Marseille, sont mobilisés aux côtés des victimes afin de les aider à faire valoir leur droit à la réparation des atteintes à leur personne, c’est-à-dire l’ensemble des préjudices personnels (souffrances endurées, déficit fonctionnel permanent, …) et économiques (pertes de gains professionnels, frais d’adaptation du logement, …) subis.
Ils prennent en charge chaque personne blessée physiquement et/ou psychiquement et l’accompagnent dans le temps jusqu’à la stabilisation de son état de santé ainsi que les proches des victimes décédées ou gravement blessées.
Le Fonds de Garantie des Assurances Obligatoires de dommages (FGAO)
Le Fonds de Garantie des Assurances Obligatoires de dommages (FGAO) indemnise, depuis 1951, les personnes victimes d’un accident de la circulation causé par un tiers en défaut d’assurance ou non identifié : automobiliste, cycliste, conducteur d’un engin de déplacement personnel automoteur (trottinette électrique), … D’abord dénommé Fonds de Garantie Automobile (FGA), il est devenu le FGAO en 2003 et a vu ses missions et compétences évoluer au fil des ans.
Ainsi, il intervient également en cas de retrait d’agrément d’un assureur auprès de qui le particulier a contracté une assurance de responsabilité civile automobile et/ou une assurance dommages-ouvrage. Le FGAO assure enfin la gestion des missions du FGTI sous le contrôle du conseil d’administration de celui-ci et de l’État.
Le Fonds de Garantie des Victimes des actes de Terrorisme et d’autres Infractions (FGTI)
Le Fonds de Garantie des victimes des actes de Terrorisme et d’autres Infractions (FGTI) indemnise les personnes victimes d’attentats et d’infractions de droit commun (homicides, agressions, notamment sexuelles, viols, violences conjugales, …).
En 1986, à la suite de la vague d’attentats des années 1980, le législateur a créé le Fonds de Garantie des Victimes d’Attentats Terroristes (FGVAT).
En 1990, sa compétence s’est étendue à l’indemnisation des personnes victimes d’infractions de droit commun et le FGVAT est devenu le FGTI.
Enfin, depuis 2008, le Service d’Aide au Recouvrement des Victimes d’Infractions (SARVI) s’emploie à recouvrer les dommages et intérêts alloués aux victimes d’infractions à l’issue d’un procès pénal.
Le Fonds de Garantie des Victimes poursuit, depuis 2017, un plan de transformation ambitieux avec pour objectif de répondre toujours mieux aux attentes des victimes. Ce projet d’entreprise se décline autour de quatre axes :
- La poursuite de l’amélioration de la qualité du service rendu aux victimes ;
- La performance opérationnelle et économique ;
- Le développement et l’épanouissement professionnels des collaborateurs ;
- La prévention, le rayonnement et la responsabilité sociétale.
Trois priorités guident sa mise en œuvre :
- Mieux accompagner les victimes dans leur parcours de reconstruction et leur projet de vie ;
- Accompagner les collaborateurs dans leur développement professionnel et le renforcement de leur efficacité opérationnelle ;
- Développer la relation numérique pour renforcer la proximité et l’efficacité de l’interaction avec les victimes et les autres parties prenantes.
Notre organisation
Les deux entités du Fonds de Garantie des Victimes sont gouvernées par deux conseils d’administration distincts :
Patrick Degiovanni, président du FGAO :
Le FGAO est présidé par Patrick Degiovanni, directeur général adjoint de Pacifica.
Il est aussi vice-président de la Cadora, comité de France Assureurs et président de la section des risques petits et moyens de la structure de marché Gareat.
Le FGAO est administré par un conseil d’administration composé de douze membres et d’un commissaire du gouvernement : sept représentants des entreprises d’assurance et cinq désignés par arrêté du ministre chargé de l’Économie et représentant respectivement la Fédération française des clubs automobiles, la Fédération nationale des transporteurs routiers, le Conseil national de la consommation, les organismes de prévention routière ainsi qu’une personnalité qualifiée désignée en raison de ses compétences financières. Le FGAO est placé sous la tutelle du ministère chargé de l’Économie.
Représentants des sociétés d’assurance
. Pierre-Louis BLANC,
Vice-Président, Directeur Actuariat et Pilotage IARD, AXA France.
. Thierry BIARDEAU,
Président du comité d’audit du FGAO, Directeur technique assurance, Direction Relations Sociétaires de la MAIF.
. Jean-Louis CHARLUTEAU,
Directeur réassurance, Generali Climate Lab’ et Pilotage projets techniques de GENERALI FRANCE.
. Olivier REQUIN,
Directeur Général Adjoint, DGA Assurance IARD, Groupe MATMUT.
. Anne SAVEY,
Directrice IARD, Groupe COVEA.
. Blaise SCHANG,
Directeur technique particuliers et professionnels des assurances de biens et de responsabilité, ALLIANZ FRANCE.
Membres désignés par arrêté du ministre chargé de l’Économie
. Didier BOLLECKER,
Président de l’Automobile Club Association.
. Blaise DURAND,
Président de EB TRANS France, Secteur Transport.
Représentant des usagers et bénéficiaires désignés par arrêté du ministre chargé de l’Économie
. Aurélien SOUSTRE,
Représentant de l’INDECOSA*-CGT.
*Information et Défense des Consommateurs Salariés
Représentant des organismes de prévention routière désigné par arrêté du ministre chargé de l’Économie
. Anne LAVAUD,
Déléguée générale de l’Association Prévention Routière.
Personne qualifiée désignée en raison de ses compétences financières par arrêtés du ministre chargé de l’Économie
. Antoine MANTEL,
Contrôleur général de CEGEFI (contrôle général économique et financier).
Commissaire du gouvernement
. Mayeul TALLON,
Chef du Bureau marchés et produits d’assurance, Direction générale du Trésor, Ministère de l’Économie et des Finances.
Martine Ract-Madoux, présidente du FGTI :
Le FGTI est présidé par Martine Ract-Madoux. Conseillère honoraire à la Cour de cassation, ancienne magistrate.
Le FGTI est administré par un conseil d’administration composé de neuf membres et d’un commissaire du gouvernement. Outre le président, le conseil comprend : un représentant du ministre de l’Économie et des Finances, du ministère de la Justice, du ministre de l’Intérieur et du ministre chargé de la Sécurité sociale, trois personnes ayant manifesté leur intérêt pour les victimes d’actes de terrorisme et d’autres infractions et un représentant de l’assurance. Le FGTI est placé sous la tutelle du ministère chargé de l’Économie et du ministère de la Justice.
Le premier conseil d’administration du FGTI présidé par Martine Ract-Madoux.
Suppléante de la présidente :
. Solange MORACCHINI
Avocate générale honoraire à la Cour de Cassation>
Représentant du ministère chargé de l’Économie
. Mayeul TALLON,
Chef du Bureau marchés et produits d’assurance, Direction générale du Trésor, Ministère de l’Économie et des Finances.
Suppléant :
. Paul CATOIRE
Adjoint au chef du Bureau marchés et produits d’assurance, Direction Générale du Trésor, Ministère de l’Économie et des Finances.
Représentant du ministère de la Justice
. Alexandra LOUIS,
Déléguée Interministérielle à l’Aide aux Victimes (DIAV), Ministère de la Justice.
Suppléant :
. Philippe CAILLOL,
Chef du Service de l’accès au droit et à la justice et de l’aide aux victimes, secrétariat général, Ministère de la Justice.
Représentant du ministère de l’Intérieur
. Charles-Edouard MINET,
Sous-directeur du conseil juridique et du contentieux, Ministère de l’Intérieur.
Suppléant :
. Frédéric BOUDIER,
Adjoint au sous-directeur du conseil juridique et du contentieux, Ministère de l’Intérieur.
Représentant du ministère de la Sécurité Sociale.
. Justine COURTECUISSE,
Adjointe à la cheffe du bureau des accidents du travail et des maladies professionnelles à la Direction de la Sécurité Sociale, Ministère des Affaires Sociales et de la Santé.
Suppléante :
. Sophie CHAUSSINAND-NOGARET,
Chargée de mission, Bureau des accidents du travail et des maladies professionnelles, Direction de la Sécurité Sociale, Ministère des Affaires sociales et de la santé.
Personnes ayant manifesté leur intérêt pour les victimes d’actes de terrorisme et d’autres infractions
. Marc-André CECCALDI,
Avocat au Barreau de Marseille.
Suppléant :
. Gilles BOXO
Avocat au Barreau de Perpignan, Membre du bureau du Conseil National des Barreaux.
. Cécile BESSE-ADVANI,
Présidente du comité d’audit du FGTI, Membre du conseil d’administration de la fondation Georges Besse.
Suppléante :
. Cécile BAUBIL
Membre permanent de l’association de victimes Life for Paris.
. Isabelle SADOWSKI,
Directrice juridique de la coordination de l’aide aux victimes de la fédération France Victimes.
Suppléante :
. Dr Liliane DALIGAND,
Médecin-expert près la Cour d’Appel de Lyon, Membre du conseil scientifique de France Victimes.
Représentant des professionnels du secteur de l’assurance
. Catherine TRACA,
Directeur des assurances dommages et de responsabilité en charge des métiers de France Assureurs.
Suppléant :
. Alexis MERKLING
Responsable du département marchés et particuliers, France Assureurs.
Commissaire du gouvernement
. Didier POUILLOUX,
Ingénieur général des Mines, Chef de brigade “Assurances”, Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution.
La Direction Générale :
Julien Rencki, Directeur général du Fonds de Garantie des Victimes
Ancien élève de l’ENA, diplômé de l’IEP de Paris et de la faculté de droit de l’université de Paris II, Julien RENCKI dirige le Fonds de Garantie des Victimes depuis juillet 2016. Il a effectué l’essentiel de sa carrière au ministère de l’économie et des finances. Depuis 2012, il a notamment exercé les fonctions de conseiller pour l’économie, les finances et les entreprises du Premier ministre, puis de secrétaire général pour la modernisation de l’action publique.
Photographe : Sylvie Humbert
Les valeurs du Fonds
Le Fonds de Garantie des Victimes a inscrit dans une charte de déontologie les valeurs et les règles éthiques qui sous-tendent son action et les pratiques de ses collaborateurs, en particulier dans le cadre de leurs relations avec les personnes victimes.
La solidarité : c’est la raison d’être du Fonds de Garantie des Victimes.
Le respect de la dignité et des droits des victimes : il est au cœur de la mission d’indemnisation et d’accompagnement.
Le professionnalisme : c’est un gage de la confiance que les victimes et l’ensemble des interlocuteurs lui accordent.
L’innovation : elle inspire l’action du Fonds de Garantie des Victimes afin d’optimiser en permanence l’accompagnement des victimes en fonction de leurs attentes et de l’émergence de nouveaux besoins.
Chiffres clés 2021
Effectif
347 collaborateurs : répartis entre le siège de Vincennes et la délégation de Marseille
- 54% spécialistes de la réparation du dommage corporel, chargés de l’indemnisation des victimes
- 29% collaborateurs dans les services supports et la gestion d’actifs
- 17% collaborateurs chargés du recours contre les auteurs
Activité globale du Fonds de Garantie des Victimes en 2021
Victimes prises en charge : 110 255
FGTI : 83 016
FGAO : 27 239
Montant des indemnités versées aux victimes : 643,7 M€
FGTI : 474,9 M€
FGAO : 168,8 M€
Les chiffres du FGAO
Victimes prises en charge : 27 239
- Circulation automobile : 24 066
-
- Véhicules à moteur : 20 100
- Sinistres internationaux : 3 966
- Hors automobile : 1 160
-
- Usagers de la route (piétons, cyclistes,…) : 448
- Collisions avec des animaux : 701
- Accidents de chasse + mines : 11
- Victimes de sociétés d’assurance en liquidation : 2 013
-
- Automobile : 1 985
- Hors automobile : 28
Montants versés aux victimes : 168,8 M€
- Circulation automobile : 142,4 M€
-
- Victimes de dommages corporels : 133,3 M€
- Victimes de dommages matériels : 9,1 M€
- Hors automobile : 9,6 M€
-
- Victimes de dommages corporels : 8,5 M€
- Victimes de dommages matériels : 1,1 M€
- Sociétés d’assurance en liquidation* : 16,9 €
Les chiffres du FGTI
Victimes prises en charge : 83 016
Victimes du terrorisme : 245
Victimes d’infractions : 17 072
Victimes bénéficiant du SARVI* : 65 699
*Service d’Aide au Recouvrement des Victimes d’Infractions
Montant des indemnités versées aux victimes : 474,9 M€
Victimes du terrorisme : 40,2 M€
Victimes d’infractions : 397,8 M€
Victimes bénéficiant du SARVI* : 36,8 M€
*Service d’Aide au Recouvrement des Victimes d’Infractions
Recours
Montant total recouvré auprès des auteurs : 112 M€
FGAO : 75,3 M€
FGTI : 14,3 M€ (Hors SARVI)
SARVI : 22,4 M€
*Service d’Aide au Recouvrement des Victimes d’Infractions
Le sens de l’indemnisation
L’indemnisation en bref
Indemniser consiste à réparer les dommages subis par les victimes du terrorisme, d’une infraction de droit commun ou d’un accident de la circulation. Cette mission est confiée aux 150 chargés d’indemnisation du Fonds. Juristes de formation, ces spécialistes de la réparation des atteintes à la personne accompagnent les victimes dans leur parcours de reconstruction. À ce titre, ils instruisent les différentes situations faisant l’objet d’une demande dans le cadre légal qui prévoit l’intervention du Fonds et s’adaptent à chaque cas personnel.
Ils analysent les faits afin d’apprécier la recevabilité de la demande, accompagnent la victime dans l’évaluation de l’ensemble de ses préjudices, puis présentent une offre d’indemnisation individualisée et, le cas échéant, des services associés. Enfin, ils travaillent en collaboration avec les équipes du recouvrement qui exercent le recours contre les auteurs.
L’indemnisation en questions
Qu’est-ce que le droit à l’indemnisation ?
L’indemnisation est une forme de reconnaissance pour toute personne victime de souffrances physiques et psychiques subies, de leurs éventuelles séquelles et des conséquences financières qui en résultent.
En cela, l’indemnisation, qui vient en complément des dispositifs de soins et d’aides sociales, est un moyen d’aider les victimes à reprendre le cours de leur vie et à participer à leur reconstruction personnelle (besoins d’accompagnement psychologique, adaptation de lieu de vie, pertes de revenus ou anticipation de besoins futurs).
En France, c’est le Fonds de Garantie des Victimes qui intervient au nom de la solidarité nationale lorsqu’une personne victime qui a droit à une indemnisation sollicite la réparation de ses dommages, sans avoir à s’adresser à l’auteur des faits. L’indemnisation des victimes existe dans de nombreux pays. Le système français prévoit l’indemnisation intégrale du préjudice par une prise en compte individualisée de chaque situation. Il ne s’agit pas de réparer forfaitairement sans tenir compte des spécificités de chacun. Le principe consiste à replacer la victime au plus près de la situation qui était la sienne avant le drame et donc de reconnaître par une traduction indemnitaire éventuellement associée à des services toutes ses conséquences.
À quoi sert cet argent pour la victime ?
Cet argent peut compenser des pertes de revenus ou financer des soins. Il peut également contribuer au mieux-être de la personne victime, ainsi qu’à celui de ses proches.
L’indemnisation doit aussi s’envisager sur le long terme. Elle peut constituer une aide pour s’engager dans un nouveau projet personnel. Dans les situations de handicap, l’indemnité est souvent versée sous forme de rente. Dans ce cas, la victime recevra toute sa vie une rente lui permettant d’assumer ses besoins ou compensant des revenus perdus des suites de l’événement dont elle n’est pas responsable.
L’auteur des faits paie-t-il quand même ?
Oui. L’intérêt de recourir au Fonds est de permettre à la victime de bénéficier directement d’une indemnisation, indépendamment des moyens de l’auteur et sans être contrainte de s’adresser à lui pour obtenir cette indemnisation. Elle n’exonère en aucun cas l’auteur qui reste responsable de son acte, dans la mesure où le Fonds, après avoir indemnisé la victime, se retourne contre lui pour obtenir le remboursement des sommes versées.
Les paiements sont échelonnés selon les capacités financières du débiteur.
Les actions du Fonds en matière de recouvrement s’inscrivent donc dans la durée.
Comment quantifier financièrement un préjudice ?
En France, l’indemnisation d’un préjudice est personnalisée et tient compte de la situation individuelle de chaque victime.
Il est donc important que la victime puisse faire valoir l’ensemble des impacts liés aux violences subies (souffrances, séquelles, conséquences financières) afin que l’indemnisation répare intégralement le préjudice.
Selon les cas, la procédure d’indemnisation peut paraître longue. En effet, les préjudices ne peuvent être évalués de manière définitive qu’une fois l’état de santé complètement stabilisé afin de garantir la prise en compte pleine et entière de chaque situation dans la durée. Des avances financières sont versées à la victime selon ses besoins sans attendre l’indemnisation définitive.
En cas d’infraction, pourquoi la victime doit-elle enclencher une nouvelle procédure si la justice a déjà condamné des faits à régler des dommages et intérêts ?
La procédure d’indemnisation, en cas d’infraction de droit commun, dépend d’une Commission d’Indemnisation des Victimes d’Infraction (la CIVI). C’est une juridiction civile spécialisée dédiée aux victimes, là où le juge pénal a pour mission principale de juger les auteurs.
La CIVI est présente dans chaque tribunal judiciaire. Elle peut intervenir même en l’absence de jugement pénal (auteur inconnu, décédé, pénalement irresponsable ou avant le jugement pénal).
Des collaborateurs engagés
Près d’une cinquantaine de nouvelles recrues ont rejoint le Fonds de Garantie des Victimes depuis janvier 2021.
Les nouveaux arrivants dans l’entreprise bénéficient d’une journée d’intégration en présence des membres du comité de direction qui leur permet de comprendre l’ensemble des métiers du Fonds, son champ d’action et ses enjeux. Cette journée s’inscrit dans un parcours d’intégration complet.
Enfin, plusieurs accords ont été mis en place au cours des derniers mois : un accord sur la qualité de vie au travail, un sur la mobilité durable ou encore un accord sur l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, qui promeut la parentalité et le partage des responsabilités familiales.
À l’écoute des salariés
Chaque année, les salariés sont invités à s’exprimer dans le cadre d’une enquête interne qui est un outil de participation au pilotage du projet d’entreprise. En 2021, plus de 75 % d’entre eux ont réaffirmé leur engagement et leur fierté de travailler au service des victimes. Ils ont également fait part de leur motivation pour participer au nouveau projet d’entreprise CAP 2024.
Soucieux du bien-être de ses équipes, le Fonds propose des permanences de soutien et d’écoute sur des deux sites et à distance, des formations sur le télétravail de longue durée, le management à distance ou encore la gestion du stress.
Une entreprise responsable qui favorise l’engagement citoyen des équipes
Le Fonds de Garantie des Victimes s’est doté d’une stratégie de responsabilité sociale et environnementale d’entreprise. Elle repose sur cinq axes :
1/Accompagner les victimes dans la durée en vue de participer à leur reconstruction.
2/ Participer aux actions d’insertion sociale, notamment en faveur des personnes en situation de handicap.
3/ Contribuer à la mise en œuvre et à l’amélioration continue des politiques publiques de prévention et de prise en charge des victimes.
4/ Accompagner ses collaborateurs dans le développement de leur potentiel et veiller à leur qualité de vie au travail.
5/ Participer à la promotion des valeurs citoyennes, à la préservation de l’environnement.
Pour déployer cette politique, l’ensemble des leviers transverses du Fonds sont mobilisés. Dans le cadre de la commande publique, le service achat intègre, par exemple, des critères RSE (circuit-court des produits, engagement des prestataires pour lutter contre la non-discrimination, …). Le Fonds a aussi valorisé son ancien mobilier auprès d’un éco-organisme agréé par le ministère de la transition écologique et solidaire. Son département gestion d’actifs exclut de nombreux investissements jugés non responsables et le département immobilier a identifié au sein de son parc locatif des appartements proposés à loyers réduits aux femmes victimes de violences conjugales.
Vis-à-vis de ses collaborateurs, l’entreprise affirme un positionnement écoresponsable. Elle favorise l’engagement citoyen de ses équipes par des actions de sensibilisation régulière à l’usage de moyens de transports écoresponsables via des ateliers et un accord, fin 2021, portant sur la mobilité durable. Depuis 2021, le Fonds de Garantie est aussi partenaire de l’association Nos Quartiers ont du Talent et de l’APEC, ce qui permet à une quinzaine de collaborateurs de l’entreprise de partager leur expérience, conseiller et accompagner de jeunes diplômés dans la recherche de leur premier emploi.
En 2022, plusieurs collaborateurs ont participé aux « journées solidaires » du Fonds. Ils ont réhabilité des logements en partenariat avec Emmaüs ou encore participé au ramassage des déchets amoncelés sur une plage marseillaise avec l’association Clean My Calanques.
Enfin, le Fonds de Garantie des Victimes est fier d’être signataire depuis 2022 de la Charte de la diversité et de l’initiative #StOpE sexisme.
Un écosystème au service des personnes victimes
Les personnes victimes bénéficient, en France, d’une chaîne solidaire dont le Fonds est un maillon essentiel : il est acteur de leur reconnaissance et de leur reconstruction. Le Fonds de Garantie agit auprès des victimes au sein d’un écosystème composé de partenaires opérationnels et institutionnels.
LA DÉLÉGATION INTERMINISTÉRIELLE A L’AIDE AUX VICTIMES
Le Fonds de Garantie des Victimes collabore étroitement avec la Délégation Interministérielle à l’Aide aux Victimes (DIAV), créée en août 2017. La déléguée interministérielle coordonne l’action des différents ministères en matière de suivi, d’accompagnement et d’indemnisation des personnes victimes d’attentats, d’accidents collectifs, de catastrophes naturelles, de sinistres sériels et d’autres infractions.
LES ASSOCIATIONS
Les associations de victimes et d’aide aux victimes constituent, pour le Fonds, des partenaires essentiels, à la fois dans le cadre de la réflexion sur l’amélioration continue de ses pratiques comme, au quotidien, pour relayer des informations utiles auprès des victimes, et pour signaler aux équipes du Fonds certaines situations sensibles.
LES PARTENAIRES DE LA LUTTE CONTRE LA NON-ASSURANCE ROUTIÈRE
Dans le cadre de sa mission de lutte contre le défaut d’assurance, le FGAO interagit étroitement avec la Délégation à la Sécurité Routière. Sur le plan opérationnel, le Fonds collabore régulièrement avec les Fonds de Garantie européens, France Assureurs, l’Association pour la gestion des informations sur le risque en assurance (Agira), la prévention routière, l’Automobile Club Association ou encore le Bureau Central Français (BCF).
L’UNIVERSITÉ ET LA RECHERCHE
Le Fonds entretient des relations de longue date avec plusieurs universités, en particulier dans le domaine du droit de la réparation des dommages corporels. Ses collaborateurs interviennent notamment au sein de l’université de Créteil, l’université Paris 1 ou encore l’université Savoie-Mont Blanc.
Faits marquants
Fluidifier le parcours de prise en charge des victimes
Le Fonds coopère étroitement avec la Fédération France Victimes en matière de recherche et d’innovation au service des victimes. Cette coopération a donné naissance, en février 2021, au site parcours-victimes.fr. Ce portail est l’aboutissement de la convention de partenariat signée, deux ans plus tôt, par Julien Rencki, directeur général du Fonds de Garantie des Victimes et Maryse Le Men Régnier, présidente de France Victimes. Celle-ci vise à systématiser les échanges d’information en lien avec l’amélioration continue du service rendu aux victimes, mais aussi à renforcer l’interaction en matière de crise, notamment en cas d’attentat. Elle vise enfin à mettre en place des formations réciproques pour capitaliser sur l’expérience de chaque organisme et en faire bénéficier ses membres.
Aider au relogement des victimes de violences conjugales
Le Fonds de Garantie des Victimes a signé avec la Fédération Nationale Solidarité Femmes et, tour à tour, avec l’association Libres Terres des Femmes, le 18 juin 2021, puis l’association Tremplin 94, le 22 octobre 2021, une convention de partenariat. Objectif : développer l’offre d’hébergement proposée par ces associations aux femmes victimes de violences conjugales. Le relogement constitue, en effet, un enjeu majeur pour faire cesser les violences physiques, sexuelles et psychologiques et lutter contre l’emprise économique sur les femmes. Le FGTI s’engage à identifier au sein de son parc locatif jusqu’à une dizaine d’appartements. Ils sont donnés à bail à 50 % du loyer de marché.
Renforcer la prise en charge des blessures psychiques des victimes
Après un événement traumatique, un grand nombre de victimes rencontrent des difficultés au quotidien dans leur parcours de reconstruction psychique. Unis par l’objectif commun d’accompagner les blessés psychiques et/ou physiques à se reconstruire dans les meilleures conditions, le Fonds de Garantie des Victimes et le Centre National de Ressources et de Résilience (Cn2r) ont signé une convention de partenariat afin de développer une communication et des outils d’information concertés à l’attention des victimes et des acteurs intervenant dans l’accompagnement des victimes ; renforcer la formation au psychotraumatisme des professionnels intervenant dans le parcours d’indemnisation et promouvoir des travaux de recherche en lien avec les thématiques communes aux deux organismes.
Chapitres suivants